village olympique grenoble: décembre 2011

13 déc. 2011

Aéroport et Tour Prémol avant 1967

Pour ceux qui auraient encore des doutes sur la localisation de l'ancien aéroport de Grenoble : La Tour Prémol, avec sa ferme et ses peupliers, est en haut à droite. Cliquez pour agrandir. C'est encore une photo numérisée par Jeannine et Aimée... J'imagine que la route que l'on voit arriver sur la gauche est la rue de Stalingrad, rue que les grenoblois prenaient pour aller voir les avions, ramasser les violettes et pêcher les écrevisses. Derrière la Tour on voit aussi les citernes Elf... Qu'y avait-il à l'intérieur ? Je n'ai pas la date de la prise de vue mais certains experts en automobiles et aéroplanes pourraient peut-être la préciser.

La construction d'un mythe, quand le Village Olympique était au pied du Mont Blanc

Point culminant : 4807 mètres ! Non, je n'ai pas retouché la brochure publicitaire de 1967-1968 qui s'intitulait "Grenoble et ses Alpes"... J'en ai juste enlevé un peu à gauche et à droite car ça ne rentrait pas dans le scanner : on voyait aussi le Vercors et l'Alpe d'Huez...
Comment s'étonner, ensuite, que les visiteurs cherchent les téléskis ou souhaitent venir y soigner leur asthme ? Ceci dit ça fait rêver quand même ! Merci à Aimée et Gaby d'avoir conservé ce document et de me l'avoir prêté. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

8 déc. 2011

Un peu de Mizui le matin , du soleil pour la journée...

Et dire que nous vivons avec cette splendeur au pied de nos immeubles !
Pour ceux qui découvrent l'existence de ce mur sculpté au Village Olympique en 1967 par Yasuo Mizui et qui voudraient en savoir plus, tapez "mizui" dans rechercher dans ce blog et vous aurez la liste de tous les articles consacrés à cette oeuvre.

3 déc. 2011

Empreintes préhistoriques ?

J'aime beaucoup cette peinture rue Christophe Turc. Qui en est l'auteur ?
Une réponse est venue assez vite sous forme d'un commentaire anonyme. Voir ci dessous.

La Maison de l'Enfance Prémol sur le Dauphiné Libéré

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Ce blog a été créé en mars 2008. Depuis les visites et les articles (260) s'accumulent dans un ordre antichronologique, c'est à dire que le dernier article est le 1er visible... Pour mémoire le 1er article concernait la visite de la Tour Prémol construite en 1350 avec une conservatrice du patrimoine spécialiste du Moyen-Age.
Pour naviguer plus confortablement et trouver les articles qui vous intéressent nous vous conseillons
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Il y a aussi , toujours dans la colonne de droite, une bibliographie, des liens externes, etc.
Dans la colonne de gauche, il suffit de cliquer sur les photos pour les agrandir et voir les détails. Bonne promenade !

Il nous arrive de commettre des approximations, voir des erreurs. Nous en corrigeons spontanément quelques unes. D'autres ne vous ont pas échappé, dites-le-nous ! Nous sommes ravis aussi de pouvoir compléter d'anciens articles avec des liens que l'on nous a signalés après coup ou des images de meilleure qualité...
Outre les documents nous recherchons aussi des témoignages, des anecdotes, etc.
La charte patrimoniale qui concerne notre quartier est accessible sur le site de la Ville de Grenoble... Elle a été le point de départ de ce blog. Nous y sommes très attachés.

Bibliographie

GRENOBLE DE 1965 A 1985 PAYSAGE ET POLITIQUE DE LA VILLE; Jacques Joly et Jean-François Parent, Presse Universitaires de Grenoble, 1985
MAURICE NOVARINA ARCHITECTE, Franck Delorme et Carine Bonnot, Coseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement de Haute Savoie, 2009
CLIN D'OEIL, journal des quartiers Village Olympique & Vigny Musset, trimestriel gratuit, depuis 2009
GRENOBLE COEURS DE PIERRE, Françoise Goyet, Philippe Malot, Edi Loire, 1996
GRENOBLE FACE AUX JEUX, Gabriel Cousin, Marc Pessin éditeur, 1967, épuisé
UN MUSEE SANS MURS, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50, Yves Aupetitallot et Jean Guibal, 1999. Une sorte de catalogue, exhaustif, peut-être mais un peu frustrant. Les photos, toutes petites, sont uniquement informatives ...
LE ROUGEGORGE, Georges et Mireille Olioso, Delachaux et Niestlé 2007
VOYAGES CULINAIRES, conçu par Myriam Kendsi, photos de Hamid Debarrah, avec la collaboration de l'Espace Parents Prémol, Grenoble 2008
LES RUES DE GRENOBLE, Paul Dreyfus, Editions Glénat 1992
68/88 VILLAGE OLYMPIQUE 20 ANS, fascicule imprimé à Echirolles à l'initiative semble-t-il des associations du quartier.
JOURNAL de l'exposition "MAURICE NOVARINA, un architecte dans son siècle". CAUE de la Haute Savoie.
OU EN EST L'HERBE ? Reflexions sur le jardin planétaire. Gilles Clément. Actes Sud 2006
UN MUSEE SANS MURS, le premier Symposium français de sculpture. Grenoble, été 1967. Ivan Boccon-Perroud et Marie Savine. Photos Anne Marie Louvet (1998) et Studio Givet et archives (1967). Editions Musée Dauphinois/Magasin-Centre national d'art contemporain. Grenoble, mars 1998
LE VILLAGE OLYMPIQUE DE GRENOBLE. Un grand ensemble dans le patrimoine du XXe siècle. STOLZENBERG (Isabelle)Grenoble : Institut d'Urbanisme, 2001. 91 p. (Mémoire de Maîtrise d'Aménagement). Le Ministère de la culture s'est engagé dans une politique de valorisation du patrimoine du XXe siècle, estimant que celui-ci bien que riche et diversifié, est sous représenté. Les grands ensembles commencent alors à bénéficier d'une certaine reconnaissance qui les hisse au rang de patrimoine. Le Village Olympique de Grenoble fait l'objet d'une charte patrimoniale entrée en vigueur en janvier 2001 et qui vise à conserver son projet architectural d'origine. Où trouver la charte ? Voir les liens et l'article sur la charte (archives) et le texte d'intro du blog

Oiseaux vus depuis décembre 2007

un troglodyte 1er mars 2015
un faisan !
une mésange noire, février 2011
un canari ? oui en liberté dans la neige, déc 2010
une fauvette à tête noire (mâle)
une bergeronette des ruisseaux
des grimpereaux
un gobe mouche noir
une corneille mantelée
des hirondelles ?
les martinets depuis le 28 avril 08
des rouge queues noirs
cinq chardonnerets le 8 avril 08
cinq mésanges à longue queue le 10 janvier 08
cinq ou six mésanges charbonnières encore là en 2011
des corneilles noires
des merles
des moineaux domestiques jusque dans la cuisine
des pies
des pigeons
des pinsons
deux bergeronnettes grises
deux oiseaux jaunes plus petits que des moineaux (des tarins ?)
trois mésanges bleues, dont deux ont niché sur notre balcon en 2011
trois tourterelles (une à l'hiver 2010) et deux en 2011
des rouge-gorges (dont un de passage dans notre salon, printemps 2010)

Drôles de petites bêtes vues par ici

des limaces de toutes les couleurs, été 2013
des coccinelles et des pucerons 2014
des lombrics de toutes sortes au jardin 2014
un machaon grand porte queue (papillon), le 11 juin 2011
l'aile d'un vulcain (papillon), le 24 septembre 2009
une mégère (papillon), le 24 septembre 09
une reine des frelons (une vespa en latin) à la recherche d'un endroit pour construire son nid, le 2 mai
un écureuil serait passé à Chapi Chapo, rue Duhamel, avril 09
un hérisson le 18 fevrier 2015
un chevreuil de passage rue Marie Reynoard, avril 09
des colonies de gendarmes, insectes de 12mm, appellés aussi "suisses" ou "masques nègres"
trois vulcains en vol (papillons) le 3 novembre
piérides du navet ( papillons blancs)
mouches bleues
des chauves souris par deux dès le mois de mars
des lapins, au moins trois, j'ai vu les crottes sur le stade et j'en ai vu passer un près de chapi chapo
mégachile ou abeille découpeuse
osmie ou abeille maçonne
un sphynx colibri de passage dans mon bureau le 16 février 2013
xylocope ou abeille charpentière en mars 2014
syrphes

Où en est l'herbe ?

"... Mais la seule conscience écologique, en se radicalisant, prend le risque de l'intolérance. Sur ces rivages pétrifiés ou rien ne se transforme, le paysage-objet se fige en patrimoine et meurt. Un remède possible : la mise en chantier de l'étonnement. L'étonnement procède d'un abandon des certitudes... Il s'appuie sur l'ensemble des possibles : la diversité. L'herbe en fait partie... Dans l'état actuel de l'herbe on en est à l'acceptation de son existence. Il reste à en faire une liste. En dressant la liste d'un arpent délaissé, on ferait le constat des apparitions, des disparitions, des échanges, on prendrait la mesure d'une évolution. "
Gilles Clément :"Où en est l'herbe?"

Le rougegorge

C'est l'oiseau le plus facile à reconnaître même s'il a la gorge orangée et non rouge.
Il y en a toute l'année dans le quartier mais il y en a un peu plus, me semble-t-il l'automne et l'hiver, peut-être parce que nous recevons des migrateurs venus de Scandinavie. Ceux qui ont passé l'été ici sont peut-être, eux, partis passer l'hiver au Maroc. Il y a même des sédentaires mais aucun moyen de les distinguer, ouf !
Le rouge gorge, peu farouche, chante aussi bien que le rossignol qui est son cousin, non pas par romantisme mais pour défendre son territoire.
Il se nourrit de préférence au sol, construit son nid assez bas... L'ennemi c'est donc le chat. Savez vous qu'il n'y a pas si longtemps on en mangeait en Provence ? Il est encore braconné à Malte, Chypre, et même en Bretagne...
Flamme divine ou feu follet, le rouge gorge est souvent associé à la compassion, symbole de mort et de résurrection. Il figure sur les armoiries de la ville de Glasgow. En Scandinavie il est associé à Thor, dieu du tonnerre, des éclairs et des pluies bienfaisantes, il protège des monstres. Dans les contes, c'est souvent lui qui porte le feu que le roitelet est allé dérober au soleil... et cela dans le monde entier. J'ai trouvé tout ça dans un beau livre, à la médiathèque de l'arlequin dont les auteurs sont Georges et Mireille Olioso.

Arbre Cherokee

CATALPA en cherokee signifie haricot. L’arbre désigné sous ce nom vient de la Caroline, en Amérique du Nord. Ses grappes de fleurs blanches s’épanouissent à la fin du printemps, après l’apparition des feuilles. Son fruit a l’aspect d’un long haricot vert qui brunit pendant l’hiver. Les graines contenues dans les haricots germent très facilement même dans les jardinières ! Il y en a de beaux exemplaires dans notre quartier notamment rue Christophe Turc. On peut supposer qu’ils ont 40 ans ?

L'arbre fossile

En Europe avant le 17ième siècle on ne connaissait le Ginkgo Biloba que sous forme de fossile (des fossiles de 3 millions de siècles) et en 1691 on en "découvre" de bien vivants au Japon et en Chine où on l'appelle arbre du ciel. Il a été introduit en France en 1780. Il a résisté à la bombe atomique d'Hiroshima, c'est pourquoi que certains le disent porteur d'espoir... Il a de nombreuses utilisations notamment médicales. Ses amandes sont comestibles mais il ne peut se reproduire seul : en effet rares sont les spécimens qui comportent à la fois des chatons mâles et femelles, c'est peut-être pour ça que Square du Pas de l'Aiguille, il n'y a pas un ginkgo biloba mais quatre, plantés ensemble... Pour en savoir plus allez sur le site qui lui est dédié.

Arbre chinois et coréen au nom... russe

Le PAULOWNIA n'a été introduit en France qu'en 1834 comme arbre d'ornement. Il porte le nom de Anna Paulownia, fille du tsar Paul I^er. Diverses orthographes sont utilisées. En Chine, son bois est utilisé en menuiserie, en saboterie et en tabletterie.
Début mai, il embaume et c'est comme ça qu'on le remarque. Puis les fleurs mauves tombent, les fruits qui semblent être de bois les remplacent, les feuilles apparaissent mais malgré ça les pauwlonias du quartier gardent un petit air de bonzaïs géants un peu dégarnis... Ils ont l'air vieux... Ils craignent les grands froids et il n'est pas sûr qu'ils résistent à la pollution mais est-ce la seule explication ?

Avant 1967, la Ferme Prémol et un avion qui atterit