Le mur ayant été conçu par Yasuo Mizui conçu comme une calligraphie (japonaise?) de pierre, il me semble qu'il doit se lire de droite à gauche. J'imagine donc que cela commence juste en face de la porte d'entrée de l'école Christophe Turc, remonte l'escalier, pour filer jusque sur la place Lionel Terray et continuer par derrière (photos ci dessus) jusqu'à la signature du sculpteur qu'il a accompagné du nom des quatre assistants qui l'ont aidé dans ce travail, monumental, puisque les blocs ont tous été taillés à la main.
Lorsqu'on regarde le mur avec attention, on s'aperçoit qu'il est construit de 116 blocs de pierres de Castillon du Gard (de 80 cm de large environ sur 1m40 de haut, 40 cm d'épaisseur) ajustés finement et sans ciment... Sur un socle de béton quand même. Les deux premiers blocs ont été "recollés" grossièrement. La longueur totale du mur avoisine donc les 92 m et non les 40 m comme je l'avais écrit auparavant...
Le mur s'inscrit dans la série des murs "fossilifères" réalisés par Yasuo Mizui dont le premier a été celui du stade Olympique de Tokyo en1963.
Au départ, "notre mur" devait entourer une église. C'est une école (en bois sur la photo ci dessous) qui s'est installée à la place. Et il enveloppe surtout l'immeuble d'en face... Et un petit coin de forêt, royaume des chats.
"Microcosme-macrocosme", puisque c'est le nom de cette oeuvre, datée de 1967, n'a pas fini de nous intriguer !
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