Fraîche du jour, la photo

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Fête de quartier, samedi 12 juin 2010

Merle noir aux plumes grises ébouriffées

C'était hier, presque sur notre balcon... Bien sûr, ce qui m'a attirée c'est qu'il chantait... Pourquoi ses plumes sont elles en désordre ? Est-ce lui que j'ai vu se battre avec une pie ?  Ou a-t-il pris des coups avec une corneille ou un chat ? Cherche-t-il une compagne ou est-il en train de défendre son nid caché quelque part ? Et d'où vient-il, a-t-il passé le dur de l'hiver ici ou près de la Méditerranée ? Vous avez peut-être remarqué, comme moi,  qu'il y a beaucoup moins de merles dans le quartier de novembre à fin janvier. Est-ce un des petits  nés sur notre balcon il y a déjà quelques... années ? Voir même le petit d'un petit ?
Ce qui est sûr, c'est que désormais je devrais le reconnaître à cause de ses plumes grises sur le dos...
L'année où des merles ont niché sur notre balcon nous avions acheté un très joli livre "Le merle noir" de Paul Isenmann aux éditions Eveil Nature... Juste de quoi devenir encore plus curieux... et attentifs.

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE : hommage à Roger Labalestra

Voici l'article, signé par la Confédération Syndicale des Familles VO-VM et paru dans Clin d'oeil n°5, journal des quartiers Village Olympique et Vigny Musset.
Il s'agit d'y rendre hommage à Roger Labalestra ( Directeur de l'Ecole du Verderet de 1997 à 2009,décédé en août 2009) et de soutenir la demande du Conseil d'Ecole de rebaptiser l'école de son nom.

Roger Labalestra était un type formidable. Roger n’a pas repris la direction l'école du Verderet à la rentrée des classes. Malgré toute sa détermination et l’espoir d’une reprise, la maladie contre laquelle il luttait depuis 2 ans l’a emporté au mois d’août.Roger restera un pédagogue épatant, dynamique et déterminé. Il était depuis plus de dix ans, l’âme de l’école du Verderet, son soutien essentiel et l’artisan de sa promotion. Engagé dans la classe, mais aussi à l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré), à la cantine, sensibilisant les parents à l’interculturel, soutenant les enfants en difficulté, militant pour le vivre ensemble, il souhaitait entrainer toute l’école dans un projet éducatif autour du théâtre… Le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre sera de reprendre et de prolonger ses ambitions.

Le témoignage de Paul Bron, adjoint à l’Education à la Ville de Grenoble est une bonne introduction pour exprimer ce que nous parents d’enfants ou voisins avons particulièrement apprécié chez ce directeur d’école dont la famille vit depuistrès longtemps au Village Olympique.
Un artiste. un enseignant qui avait plusieurs cordes à son arc pour reprendre une expression populaire. Avant d’être directeur d’école, il avait aussi sillonné les routes(quelquefois très enneigées) pour produire des spectacles en duo. Avec un accordéon ou un orgue de barbarie pour l’accompagnement, il se produisait déguisé en gavroche. Cette expérience explique aussi l’impulsion qu’il avait su donner pour l’apprentissage des activités culturelles.
Le difficile métier de parents.Elever un enfant dans une société de consommation où les tentations sont si multiples est loin d’être facile. L’autorité parentale ne repose aujourd’hui que sur le couple ou un seul parent. Temps de décharge ou pas, Roger Labalestra était toujours disponible pour écouter les parents et, en se servant de sa propre expérience, il a toujours su aider celles et ceux qui cherchaient des conseils. Nous nous souvenons de ces précieuses réunions d’échanges sur l’éducation des enfants qu’il organisait le samedi matin avec les parents. Il a été un des enseignants pionniers de la coéducation qui demande de l’énergie et de l’autorité pour réussir.
L’écolier, un citoyen en herbe.En prenant son poste de directeur d’école, il avait mis en place des conseils d’élèves. Il tenait à ce que l’enfant formule toujours clairement son opposition quand il en avait une et il savait l’écouter, sans que cela ne remette en cause son autorité. Sur les frontons de l’école nouvellement construite, il avait tenu à ce que figure la devise de la République. Cette école, il avait su expliquer aux petits élèves qu’il fallait en prendre soin avec des mots simples « parce qu’elle servirait peut être demain à leurs petits frères ou petites sœurs ou un jour à leurs propres enfants ».
Le conseil d'école réunit en sa séance du 05 novembre 2009 a unanimement demandé le changement de nom de l'école primaire Le Verderet en école primaire du nom de son ancien directeur Roger Labalestra.
Vous trouverez un autre témoignage dans les commentaires ci dessous. N'hésitez pas à nous envoyer le vôtre.

A ne pas rater les 15 et 16 mai : LA CRISE, théâtre, danse, chant...

Samedi 15 mai à 20h30 et Dimanche 16 mai à 17h,
au Théâtre Prémol,

la MJC et le Funambule présentent leur dernière création.

Plein de monde sur scène, de l'énergie sur un sujet... d'actualité
Renseignements et réservations au 04 76 33 38 25 et mjc.premol.serviceculturel@wanadoo.fr

De drôles d'appelations pour "nos" scuptures

Dans le livre "Grenoble Coeur de pierre" de Françoise Goyet, photographies de Philippe Malot (Edi Loire 1996), j'ai trouvé trois pages sur les sculptures de nos quartiers : des photos qui me paraissent légendées de façon fantaisiste voire erronée.
Mais puisque ce qui paraît être une erreur, ouvre parfois l'esprit et permet ensuite d'avancer, voici les "erreurs" que j'ai pu (cru?) relever
- La "Sculpture" en aluminium de Eugène Van Lamsweerde est dite "Arbre tronqué"
- Le mur de Mizui, que celui-ci a nommé, que je sache "Microcosme-macrocosme", est appelé "Fresque inoubliable"
- La fontaine de Patkaï est dite "La fontaine lyrique"
- Deux des "pierres" situées derrière la MJC sont attribuées à Natalino Andolfatto, sous le nom "Equilibre géant". Question : qui peut m'en dire plus sur ce que j'avais appelé, moi, les pierres du Petit Poucet et qui sont, je crois postérieures au Symposium de 1967 ?
- La sculpture "Miramonte" de Natalino Andolfatto, située dans l'enceinte du CROUS, est nommée "Chevauchement pré-colombien" et est attribuée à Magda Franck...

Par contre il y a dans ce livre une image que je n'avais jamais vue, ce sont les "Jeux d'enfants" de Pierre Szekely coiffés de passerelles de bois,accessibles par des escaliers : à la récré, puisque les sculptures étaient dans la cour de l'école du Verderet, on pouvait non seulement s'y prendre pour des Schtroumpfs ou des hommes préhistoriques mais aussi pour des guerriers du Moyen-Age ou des Tuniques bleues ! La photo ne me semble pas dater des années 1990. Qu'en pensez-vous?

Réponse sous forme de commentaire d'un lecteur anonyme :

Les passerelles en bois ont été installée en 1986 à la demande de l'école et des parents d'élèves qui jugeaient la sculpture trop dangereuse. Par la suite, on a détruit le toboggan, l'Univers de jeux fut sorti du périmètre de la cour, et les ouvertures furent obstruées. C'est grâce à une restauration en 2007-2008 que l'on peux de nouveau voir l'oeuvre de Szekely telle qu'il l'a voulu (ou presque). A savoir qu'une autre oeuvre de Szekely se trouve sur le campus de Saint-Martin d'Hères et qu'il est l'auteur des plans du Bateau Ivre, maison se trouvant à Saint-Marcellin.

Réponse téléphonique de Jacqueline Magnani, qui me renvoie sur une très intéressante photo de classe de 1989, que vous pourrez trouver sur copainsdavant et qui ajoute :

Pour avoir l'autorisation de mettre les barrières, les démarches avaient duré plus d'un an et il avait fallu retrouver l'artiste qui n'avait fait aucune difficulté... En effet les enfants grimpaient, glissaient, y avait des fractures...

 Pour vous rafraîchir la mémoire si les noms cités ne vous évoque rien, il suffit de cliquer dans les libellés ci dessous le nom qui vous intéresse.