7 septembre 1967, Le Progrès

Article numérisé par Jacqueline et Gilbert Magnani.
Vous pouvez agrandir l'image en cliquant dessus et lire l'article mais en voici deux extraits en clair :
"La rue Marcellin Berthellot prolongée est maintenant terminée et il est possible de l’emprunter pour se rendre au village olympique, via la rue Marcel Peretto. Le dernier et ultime obstacle demeure le passage à niveau qui scinde justement la rue Marcel Peretto en deux parties. On ne sait pas encore quel sort lui sera réservé car il dessert les voies secondaires de la Capuche et directement les usines implantées dans ce quartier. Il pourrait pour l’instant subsister mais rester ouvert en permanence."
"Voici un document qui montre les transformations importantes et les constructions en cours autour de cette vieille bâtisse, conservée comme témoin d’une autre époque."
Sur l'image on peut voir les murs de galets et aussi que la Tour Prémol n'a qu'une grande fenêtre en haut sur la façade Est et aucune sur la façade Sud.

Champs de blé, images d'archives

C'est une aquarelle signée Auguste Dorier et intitulée "Ferme de Prémol". Elle est datée de 1954 et sur l'aquarelle il est indiqué qu'elle a été faite depuis la route de Bresson. Au fond on peut voir le Vercors. Elle est conservée au Musée Dauphinois. Cette photo provient des archives de la ville de Grenoble. Au fond on devine le Taillefer. Vous pouvez cliquer pour agrandir et voir comment les bâtiments de la ferme sont importants, qu'il n'y a pas de fenêtres en haut de la Tour, mais peut-être des traces d'anciennes archères et aussi à droite un petit avion en train d'atterrir ou de décoller... Sur l'aéroport Mermoz, sans doute ! Donc la photo pourrait être postérieure à 1936 (date de l'ouverture de l'aéroport)
C'est avec un grand plaisir que nous avons pu prendre connaissance de ces images numérisées par Jacqueline et Gilbert Magnani, suite à leurs recherches dans différents services d'archives. Ils ont rassemblés quelques trésors qu'ils souhaitent mettre à disposition des habitants du quartier et qui ont déjà servi de base à l'exposition des 40 ans du Village Olympique conçue par Gaby et Aimée Adam. Nous en avions reproduit quelques unes qu'il va falloir remplacer par les "originaux" qui sont de meilleure qualité... et réfléchir à la mise en ligne de cette jolie collection.

Mur-Fontaine de Ervin Patkaï

Un mur ou un vaisseau fantôme ?
Une fontaine ou un arbre fossilisé ?
Des os de baleine, de dinosaure ?
Le temple d'une civilisation disparue ?
La carcasse d'un vaisseau spatial ?
Depuis l'été 2008, l'ensemble ,tout juste restauré, est éclairé la nuit... Et c'est impressionnant !
La proximité de la tour du 14ième, de la ferme du 19ième avec ses portes voutées, créent un décalage avec le Mur-Fontaine qui date, lui, de 1967.
Dans les faits le Mur isole la cour du stade et en fait une sorte de place de village. Au sud du mur, certains viennent se chauffer au soleil avec vue sur le stade.
La Fontaine, où l'eau ne coule plus depuis longtemps, est plutôt utilisée comme un arbre forteresse par les enfants... mais cela n'a pas toujours été le cas :
Il reste que la neige, appliquant ses dentelles sur le béton blanc moulé, m'a permis de les regarder autrement... Et j'ai découvert, face à l'Est, le visage du gardien des lieux :
Ervin Patkaï, né en 1937 en Hongrie et étudiant à l'Ecole d'Art de Budapest arrive à Paris après l'arrivée des russes en 1956 à Budapest. Il suit des cours aux Beaux Arts et rompt avec le cubisme qu'il considère comme "de l'art pour l'art". C'est aussi un expérimentateur de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques : en ce qui concerne les sculptures du Village Olympique il s'agit de béton armé coulé dans des moules de polystirène, technique novatrice qu'il réutilisera à de nombreuses reprises.
Dans ses nombreuses sculptures monumentales, Ervin Parkaï semble s'inspirer d'un autre monde, tissant des labyrinthes ciselés et aérés d'ouvertures innombrables qui se dressent vers le ciel comme les cathédrales gothiques et le baroque hongrois qu'il admirait.
Ervin Patkaï qui a collaboré à de nombreux projet de villes nouvelles (Marne la Vallée, par exemple) disait en 1979 :
"le rôle de l'artiste c'est de donner une âme à la ville"
En 1985, le sculpteur décède accidentellement et quelques temps plus tard les sculptures monumentales qui étaient rassemblées dans son atelier seront détruites par les bulldozers d'un promoteur trop pressé...
Pour en savoir plus, cliquez sur le site patkaiervin.com, c'est un site bilingue (français-hongrois) qui vous en dira beaucoup plus.
La photo de la fontaine "en eau" est une copie de copie d'archives que m'ont prêtée Gaby et Aimée Adam.
Autres photos sur ce site : Ferme Prémol pile et face et 6 sculptures pour un musée sans mur, où vous aurez la liste de toutes les sculptures du symposium de 1967.

Enfants conteurs le 18 décembre 08

C'était les saluts après la représentation par les enfants de l'atelier conte du PEL (Plan d'éducation local) organisé par la Maison de l'Enfance Prémol et la Bibliothèque.
Chaque enfant a raconté son histoire devant un joli petit public. A la fin du prochain trimestre, le 2 avril à 17h15, vous êtes d'orée déjà, invités à venir les écouter. Les photos sont de Marie Pierre et Marjorie.

Natalino Andolfatto en Scandinavie ?

Non : c'était bien au Village Olympique ce matin, au pied d'une des sculptures du Symposium de 1967, celle de Natalino Andolfatto, intitulée Miramonte. Juste à côté du bâtiment qui a dû recevoir les athlètes scandinaves en 1968, du temps où il ne leur fallait pas un quatre étoiles...

Ecran géant

Pour ceux qui n'ont pas vu : juste en face du mur de Mizui, entre l'école Christophe Turc et la Place Lionel Terray, il y a toutes les nuits la projection géante des dessins des enfants.
Nos murs comme écrans c'est une jolie idée. A quand le cinéma ?

Des pierres semées sous la neige

Quel Gros Poucet a pu semer ces pierres tout autour du bâtiment qui regroupe MJC, Centre social, Bibliothèque et Théâtre ? Il faut les chercher : je crois qu'il y en a 6. Certaines font penser à des escargots, des champignons ou à des sarcophages médiévaux. Je sais que cela a été une commande publique (dans les années 70 ?) passée à un collectif. La neige leur va bien, elle leur donne des couleurs.